Bonsoir !

Quelques jours après ma semaine spéciale anniversaire, me revoilà pour une soirée où vont se mêler voyage, amitié et humour ! Ce soir, c’est Béa qui s’invite ici pour mon plus grand plaisir et le vôtre aussi, je l’espère ! Béa, c’est un œil photographique (à suivre sur Instagram ici) et une plume talentueuse, comme vous allez le constater très bientôt !

Il y a un peu plus d’un mois, elle m’a annoncé qu’elle partait quelques semaines en Andalousie et qu’à l’occasion de l’anniversaire du blog, elle aimerait que nous fusionnions deux choses que nous apprécions toutes les deux : la photo et la littérature. Excellente idée ! Elle devait prendre les photos, me les envoyer, et moi je devais rédiger les légendes…

J’ai bien reçu ses superbes photos, j’ai tout de suite eu envie de partir en Espagne, mais j’ai complètement séché pour les légendes. Après quelques jours de recherches infructueuses, j’ai appelé Béa au secours et là, la magie – je devrais plutôt dire SA magie – a opéré. Donc, dans l’affaire, vous allez davantage voyager avec Béa qu’avec moi, mais je m’en réjouis ^^

À toi Béa !

Béa : Deux routes s’offrent toujours à vous ce soir. Une voie principale, simple et enrichissante et une autre plus tortilla tortueuse, recommandée par El Toro futé.

♦ El Toro ♦

Cordoba (12)

Béa : Là, vous avez LE symbole espagnol s’il en est. N’ayez pas peur de passer pour un(e) obsédé(e) et observez bien la taille des « cojones » du taureau. C’est très représentatif de l’image du Mucho Macho Hombre andalou. Petite aparté linguistique : en espagnol, généralement, le féminin se termine en –a et le masculin en –o, les pluriels variant du –as, -os, es. C’est important de connaitre ces nuances et si vous vous demandez si cela méritait une pause dans ce commentaire, rappelez-vous tout de même que sur la route, il faut savoir se ménager des pauses. Donc, tout cela pour dire que si vous êtes sur une terrasse (et croyez-nous sur parole, vous serez souvent en terrasse entre deux visites), ne demandez surtout pas : « Una cojones por favor » mais bien « Una corona por favor ». Cela évitera au taureau de voir rouge et au serveur d’éclater de rire en prenant votre commande. NB : définition de « cojones » pour les plus naifs : binôme ovoïde servant normalement de co-acteurs à la reproduction de l’espèce.

♦ La siesta ♦

vers Cacéres (3)

Béa : La siesta espagnole est LE moment privilégié de tout bon habitant de la péninsule ibérique. Il suffit juste de trouver une belle place à l’ombre… sans barreaux bien sûr. C’est mieux.

Macha : En Espagne, faites comme les Espagnols ^^

♦ Cordoue ♦

Béa : C’est une chose très surprenante que cette Cordoba. En effet, son châssis, plutôt solide, est d’une grande originalité, même si elle manque un peu de fenêtres et donc de lumière. L’espace intérieur est époustouflant ; on a tout de même réussi à entrer à une bonne centaine simultanément. Sa couleur ocre et rouge ne laisse pas indifférente. Quant aux options, c’est plutôt œcuménique. Et ce qui ne gâche rien, c’est que la Seat Cordoba est construite en Espagne. Viva España !!!

Macha : Voilà, je ne connaissais pas la Seat Cordoba… Les superbes photos de Béa témoignent du riche patrimoine architectural et culturel de la ville. Elles nous montrent tout particulièrement la mezquita, la mosquée-cathédrale, témoin de la présence musulmane en Espagne du VIII° au XV° siècle.

♦ Séville ♦

Béa : Le barbier de Séville, c’est bien ce monsieur assis sur la place d’Espagne. Si si… et si vous avez un doute, remarquez la magnifique tonsure et le menton imberbe. Mieux encore, c’est dommage on ne le voit pas sur la photographie, mais comme le carrelage était très chaud, il a glissé un Figaro sous son postérieur. Eh oui, c’est cela d’être le meilleur factotum de la ville.

Macha : Béa se prend pour Beaumarchais ^^ Sur la photo de gauche, vous voyez la Giralda, l’ancien minaret de la mosquée almohade de Séville, devenu le clocher de la cathédrale après la Reconquista.

♦ Les villages blancs ♦

Villages blancs (2)

Béa : Les villages blancs… ils ne portent pas très bien leur nom… c’est tout de même un peu coloré, non ?

Macha : Quand j’ai visité le Poble Espanyol (ndlr : musée à l’air libre qui se présente comme une synthèse de la richesse architecturale et culturelle de l’Espagne) en février dernier, à Barcelone, j’ai eu un vrai coup de cœur pour ces murs blancs et cette abondance de fleurs ! Un jour, j’irai !

♦ Qué calor ! ♦

LeverCoucher

Béa : « Qué calor ! » est L’expression par excellence pour manifester son épuisement face à des températures caniculaires. Eh bien sachez que ce n’est pas une phrase anodine. Sans faire de digression, vous avez déjà sans doute lu quelque part qu’il ne faut jamais regarder un ours ou un gorille dans les yeux car cela est pris comme une agression et il y a alors de fortes chances que vous terminiez votre vie chez Burgos King. « Qué calor », c’est un peu la même chose en Andalousie, mais différemment car c’est le regard de celui ou celle qui prononcera cette phrase que vous ne devez surtout pas croiser. Et si en plus, cette personne réalise que vous comprenez un peu l’espagnol, vous pouvez dire adios à tout rendez-vous ou impératif. Oui, le « Qué calor » en Andalousie, c’est juste le prologue de « je vais te raconter le reste de ma vie », même si vous êtes un parfait étranger.

♦ Mérida ♦

Mérida (4)

Béa : – Quid novi sub sole ? – Bonum animum habeo. Latine loquor ! – Tu quoque, mi fili ? – Sine ullo dubio. – Quo vadis ? – Veni mecum ! – Cur ? – Ex nunc Todos los caminos llevan a Roma ! Ad vitam aeternam ! NB : Quidquid latine dictum sit altum sonatur !

Macha : Petit détour par l’Estrémadure, avec ce superbe temple de Diane, à Mérida.

♦ Burgos ♦

Béa : Les guides et les visiteurs s’extasient tous sur la cathédrale érigée au centre de la ville, cachée derrière cette splendide porte. Mais ce que les gens ignorent, c’est que Burgos est en fait la capitale oubliée du hamburger. Elle est la première à avoir voulu uniformiser son environnement dans la succession de cathédrales implantées dans toute l’Espagne. NB : ce système de porte a d’ailleurs fini par être abandonné car pas facile à faire coulisser automatiquement mais bon… l’idée était là. Et avouez que la gargouille a plus d’allure qu’un clown rouge et jaune. Donc, si vous allez à Burgos, pensez à sa gastronomie car c’est tout de même là qu’est né le Burger King Juan Carlos.

Macha : Petit détour par la Castille-et-Léon, à Burgos, où la cathédrale Santa-Maria abrite les dalles funéraires du Cid et de Chimène.

♦ L’auberge espagnole ♦

Cacéres (4)

Béa : L’auberge espagnole… Voilà ce qui arrive dans les programmes étendus d’échange Erasmus.

Macha : Un petit air d’Alsace en Espagne !

♦ Huile d’olive ♦

Béa : Hé, Puget n’a qu’à bien se tenir. Parions qu’ils n’ont pas pensé à créer une telle originalité dans leurs contenants. Même si certains peuvent laisser perplexe sur leur efficacité.

♦ Le mot de la fin ♦

Cacéres (2)

Béa : Il y a sans doute une jolie histoire derrière ce petit pot de terre posé simplement là, au pied d’une croix qui n’apparaît pas sur la photographie. Le truc, c’est que nous ne vous la raconterons pas… parce que le voyage inspire les rêves autant que l’imagination les nourrit… c’est donc sur cette page blanche que vous pouvez écrire, si vous le souhaitez, l’histoire de ce petit pot de terre.

Macha : C’est sur ces doux mots que nous allons vous quitter. J’espère que cette escapade andalouse vous a plu, que vous vous êtes régalés des photos et de la plume de Béa et que vous avez déjà réservé votre hôtel pour les prochaines vacances…

Belle soirée ♥

Macha & Béa