Bonjour !
Quel plaisir de vous retrouver en ce début de mois de septembre ! J’espère que vous allez bien. Depuis quelques jours, vous n’entendez parler que de rentrée, des classes ou non, à la télé, à la radio, sur les réseaux sociaux… J’ai donc décidé, pour votre bien-être et le mien aussi ^^, de vous retrouver sur le blog avec un article de vacances !
Souvenez-vous, il y a quelques semaines, je vous présentais un joyau au cœur de la Lozère, la grotte de l’Aven Armand (si vous avez manqué l’article, c’est par >ici<). Aujourd’hui, je vais vous présenter mon deuxième coup de cœur : l’Aubrac. Je connaissais déjà cette région, puisqu’elle empiète légèrement sur le Cantal, mais c’est toujours un plaisir de la redécouvrir.
L’Aubrac, ce sont de vastes étendues de terre sauvage, des lacs, une vue à couper le souffle et un cadre tellement paisible, loin de tout bruit et de toute agitation. Les hivers peuvent y être très rudes, mais à part ça, je me vois bien y vivre…
♦ L’Aubrac et ses petits villages ♦



♦ L’Aubrac et ses étendues sauvages, un petit air de steppes ♦
Cet été, j’ai lu un très beau livre que je vous conseille vivement : Sur les chemins noirs de Sylvain Tesson. Il y raconte, avec une plume très fine, son parcours à travers la France, du Mercantour à la pointe de la Hague, sur les chemins isolés, parallèles, les sentiers, en évitant toute zone urbaine. Durant ce périple, il a traversé l’Aubrac et en a livré une description qui m’a beaucoup plu et que j’ai envie de partager avec vous aujourd’hui.
Le 22 septembre, l’Aubrac
« Chaque matin, le soleil escaladait une barrière de nuages et peinait à passer la herse. A midi, c’était l’explosion. L’Aubrac, cravaché de rayons, me projetait en souvenir dans les steppes mongoles. C’était une terre rêvée pour les marches d’ivresse. Sur le plateau, je traçai une ligne droite, escaladant les clôtures (honte au Parisien !), traversant les troupeaux. Parfois, un bloc reposait, seul, au milieu d’un champ ou au sommet d’un mamelon. J’y voyais le dé d’un jeu mégalithique oublié par un géant. Ce n’était qu’un affleurement granitique. Même le velours des vaches captait gracieusement la lumière. Dans l’Aubrac, on regroupait ces bêtes sous une appellation que je croyais réservée aux peuples d’Asie centrale et à laquelle je regrettais de ne pas appartenir : « race des grands espaces ». Je saluai les « fleurs d’Aubrac » à gestes éperdus. Le ciel roulait un air de gaz pur, lavé par les pluies de la nuit, premiers essorages de l’automne. Les herbes claquaient, électrocutées de vent, le soleil tournait et les rafales, chargées de photons, épluchaient mes idées noires, emportaient les ombres. »
Sur les chemins noirs, Sylvain Tesson, Gallimard
Toutes mes photos n’ont pas été prises le même jour… Je pense que vous vous en seriez douté… Mais c’est aussi ça que j’aime dans ces terres sauvages : quel que soit le temps, le paysage reste à couper le souffle ! Et le joli lac que vous verrez sur les photos est le Lac de Saint-Andéol.























J’espère que cette petite escapade lozérienne vous a plu et qu’elle vous a fait oublier la fin des… des quoi ?! Je vous souhaite un bel après-midi !
À bientôt ♥
Macha
2 septembre 2017 at 18:24
C’est effectivement très beau et en plus, ils ont de jolies vaches…. oui ça compte pour moi🙊🙈!!!
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15 octobre 2017 at 05:28
Je te découvre grâce à ton gentil commentaire sur Instagram. Magnifique évocation lyrique … je me régale ! Quelle beauté !
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25 octobre 2017 at 14:15
Merci beaucoup pour ton passage par ici ! Ça me touche énormément !
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